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Édition Fêtes de fin d’année 2021

Pour cette édition, nous vous proposions de trouver votre bonheur parmi 14 livres et 8 vins présentés sous forme de mots-clés :

Ou de nous faire totalement confiance en optant pour l’un de nos accords mots-vin (blanc ou rouge).

L’accord mots-vin ? C’est un peu comme au restaurant, quand le sommelier sélectionne un vin qui s’adapte parfaitement avec votre plat : l’accord mets-vin. Ici, c’est tout pareil, sauf qu’à la place du plat, nous avons mis un livre qui s’accorde d’une manière ou d’une autre avec le vin : en jouant plutôt sur le nom, l’illustration ou une idée commune au fil des pages et des verres…

Des enfants dans votre entourage ? À l’occasion des fêtes à venir, nous vous proposons également une box jeunesse (sur mesure de 10 à 17 ans) composée d’un livre et de deux limonades originales !

« Greer Kadetsky rencontra Faith Frank en octobre 2006, à Ryland College, où Faith était venue donner une conférence à la mémoire d’Edmund et Wilhelmina Ryland, et bien que ce soir-là la chapelle ait été remplie d’étudiants, dont certains débordants de commentaires braillards, parmi toutes les personnes présentes, si étonnant que cela puisse paraître, ce fut Greer qui attira l’attention de Faith Frank. »

Avez-vous déjà espéré être admiré·e par quelqu’un que vous admiriez ? Au point de mettre un peu votre vie et votre véritable identité entre parenthèses pour devenir celui ou celle susceptible de plaire à l’autre ? En contexte professionnel, social, amical… 

C’est en tout cas ce qui arrive à Greer, l’héroïne de ce roman choral, lorsqu’elle a la chance de travailler pour la militante féministe Faith Frank et connaît un début de carrière palpitant. Elle est prête à tout pour garder sa place privilégiée auprès de cette femme puissante… En tout cas, au début. Sur fond d’histoire du courant féministe aux États-Unis au XXe siècle, l’Américaine Meg Wolitzer dévoile dans La persuasion des femmes les arcanes de la sororité et analyse l’influence que peut avoir un·e mentor·e sur son ou sa protégé·e. 

Un titre à retrouver chez nos complices de la Librairie Les Yeux Gourmands à Saint-Gilles.

Vous n’êtes pas vraiment adepte de fiction ? Vous préférez largement les lectures qui permettent de repenser notre société ? À la veille des repas de Noël en famille (et des discussions parfois animées qu’ils impliquent…), nous vous proposions de glisser dans votre box de fin d’année le premier roman de Marcia Burnier

Les Orageuses est également le premier roman à paraître dans la Collection Sorcières des Éditions Cambourakis qui n’a pas pour habitude de proposer de la fiction. Il faut dire que ce livre est particulier : véritable cri de rage, il se situe entre la fiction et la réflexion politique

On y fait la connaissance de 7 jeunes femmes qui décident de reprendre le contrôle de leur vie en mettant fin à la tranquillité de leurs violeurs. Non non, ne vous arrêtez pas là ! Bien sûr, c’est une lecture percutante mais elle est aussi pleine de douceur et les touches d’humour qui l’émaillent permettent de reprendre son souffle. 

De leurs désirs de vengeance, elles feront une force. Leurs récits permettent de lever le voile sur des sujets tabous encore trop présents dans notre société. Et grâce au côté fictionnel, la lecture est facilitée. Des histoires qui ouvrent la réflexion sur la culture du viol… 

En bref : un roman court, dense, intensément puissant à propos de reconstruction et de sororité. En un mot ? Nécessaire ! 

Un titre à retrouver chez nos complices de la Librairie Les Yeux Gourmands à Saint-Gilles.

Un livre énigmatique qui parle d’un livre énigmatique. Une histoire qui raconte des histoires. En fait, une ode aux histoires et aux livres. Dans laquelle on rencontre un pirate, un lapin devenu femme, une mer sans étoiles, des portes peintes, une reine des abeilles, la Lune, des chouettes et même le Destin et le Temps. On y oscille sans cesse entre réel et imaginaire

Zachary Ezra n’a aucune idée de tout ce qu’il va découvrir lorsqu’il ouvre un livre mystérieux dans la bibliothèque de son université. Mais il décide de partir à l’aventure pour en savoir plus sur cette histoire et de nous emmener avec lui, pour notre plus grand plaisir. C’est un de ces romans fantastiques légers et distrayants qu’on ne peut plus lâcher une fois commencé. Un de ceux dont les histoires nous accompagnent tout au long de la journée avec l’envie folle de nous replonger dedans le soir venu. Mais qui est le pirate ? Était-ce vraiment un lapin ? Où mène la porte ? Et où se trouve La mer sans étoiles

Un roman signé Erin Morgenstern à retrouver chez notre complice Librebook à Ixelles.

​​Pınar Selek… Ce nom vous dit quelque chose ? Honte à nous parce que ce n’était pas du tout notre cas avant de le croiser dans les rayons de notre fabuleuse librairie complice Les Yeux Gourmands

Fille d’un avocat défenseur des droits de l’Homme, Pınar est née à Istanbul en 1971. Suite au coup d’État militaire du 12 septembre 1980, son père est emprisonné. Avant même l’adolescence, Pınar Selek prend conscience de la violence de la dictature et réalise à quel point la liberté est un idéal utopique…

L’insolente (comme la surnomme le journaliste turc d’origine arménienne Hrant Dink) est le fruit de ses rencontres, sous la forme d’entretiens, avec Guillaume Gamblin, militant de la non-violence et de l’écologie sociale. 

Ce petit livre retrace les nombreux combats que la sociologue et féministe turque a menés. Pour elle, le féminisme ne doit pas être envisagé comme la défense des droits des femmes, mais plutôt comme une « philosophie et une politique de liberté ». À la fois militante antimilitariste, chercheuse universitaire sur le mouvement armé kurde, défenseuse des droits LGBTI, créatrice de foyers d’accueil, engagée aux côtés d’enfants des rues, de prostituées, de travesti·e·s et transsexuel·le·s, créatrice de foyers d’accueil… Elle porte décidément bien plus d’une casquette en même temps ! Son cheval de bataille ? Le décloisonnement des luttes au service d’une société meilleure. 

À de nombreuses reprises incarcérée, poursuivie en justice, accusée de terrorisme et torturée, Pınar Selek a été contrainte à l’exil et vit aujourd’hui en France. Une vie d’engagements passionnante qui se lit comme un roman.

Nous vous proposions également de découvrir le témoignage autobiographique de l’autrice iranienne Dina Nayeri.

Faiseurs d’histoires nous plonge au cœur de parcours d’immigration, à l’intersection de la littérature et de la vie, l’autrice (elle-même immigrée) nous fait part de ses rencontres avec celles et ceux qui ont dû fuir leur pays. Bienvenue dans la vérité crue des réfugiés confrontés aux fonctionnaires qui ne leur laissent pas toujours l’occasion d’opter pour la vérité.

Une lecture pour mieux comprendre les rouages du système, à retrouver chez nos complices de la librairie Les Yeux Gourmands.

Un « apeirogon », c’est quoi ? 5 points bonus pour celui/celle qui répond correctement à cette question sans lire la suite ! Nous on ne le savait pas (et pourtant on est fortes en mots fléchés), mais un apeirogon, c’est une figure géométrique au nombre infini de côtés. Rien que ça ! Et c’est aussi le titre de ce livre de l’Irlandais Colum McCann, qui parle de deux pères qui racontent une histoire aux multiples facettes et un conflit au nombre infini de côtés… 

Le conflit israëlo-palestinien qui paraît vieux comme le monde, loin et proche à la fois, toujours présent quelque part dans le journal, plus vraiment dans les premières pages, mais dont les victimes sont pourtant toujours bien réelles. Comme les deux jeunes enfants des héros de ce livre. Deux petites filles mortes tragiquement, victimes collatérales d’un conflit qui les dépasse. Les deux pères, l’un Israëlien et l’autre Palestinien, racontent. Ils racontent le choc, le deuil, mais aussi l’espoir. La possibilité de comprendre l’autre et d’échanger pour esquisser un nouveau futur en luttant ensemble pour la paix… 

Apeirogon, un livre à retrouver chez nos complices de la librairie Librebook.

Dans cet épisode de son célèbre polar, le Suédois Arne Dahl lance les membres de l’unité spéciale Opcop sur les traces d’enfants disparus. L’objectif de cette enquête européenne : démanteler un réseau de trafic d’êtres humains d’envergure qui contrôle et abuse de centaines de mendiant·e·s partout en Europe. Pas une mince affaire… Surtout quand, en parallèle, il faut découvrir qui menace et intimide une commissaire européenne sur le point de présenter un projet de loi écologique susceptible de sauver l’Europe… 
Une intrigue (peut-être un rien trop) complexe qui cache en fait une critique sociale impitoyable et lève un peu le voile sur l’organisation des enquêtes policières menées simultanément dans plusieurs pays de l’UE, par des enquêteurs de nationalités différentes. Celle-ci se passe en outre sur un fond de virage énergétique qu’on ne peut qu’espérer voir arriver dans la vie réelle…

Jeu du loup, un titre à retrouver chez nos complices de la librairie Les Yeux Gourmands.

Douze nouvelles, douze légendes urbaines d’un autre continent, d’un autre imaginaire, mais qui offrent autant de frissons d’effroi que les histoires à l’encre de la nuit que les enfants se racontent le soir. 

Pas de Dame blanche ni de Croque-mitaine à Buenos Aires, la ville de l’autrice argentine Mariana Enriquez, mais beaucoup de violence, de pauvreté, de drogue et de superstitions. Les monstres n’y sont pas tellement imaginaires, mais plutôt faits de chair et d’os et probablement tapis au coin de votre rue… Sans virer dans l’horreur, ces histoires invraisemblables et plausibles à la fois dressent un portrait de l’Argentine que l’on connaît peu, sous une plume féministe et délicate avec une pointe d’humour, qui accentue encore plus le contraste entre l’histoire racontée et ce qui se raconte… 

Prêt·e à découvrir l’Argentine sous un angle insoupçonné ? Frissons garantis !

Ce que nous avons perdu dans le feu, un livre à retrouver chez nos complices de la librairie Librebook.

Amateur·rice·s de roman historique, ce livre déniché chez Librebook est pour vous… Avec La chambre des dupes, nous prenons la direction de Versailles où nous suivrons le parcours d’une maîtresse royale.

Lorsque le Roi tombe malade… que devient l’une des plus célèbres maîtresses de France ? Camille Pascal nous emmène d’une main de maître à travers la Cour Royale sous Louis XV : ses complots politiques, ses amours cachées, ses passages secrets… le tout avec des descriptions très détaillées des mœurs de l’époque, une véritable plongée dans l’étiquette qui pourrait bien refroidir les lecteur·rices moins familier·es du genre. 

Pour les plus aguerri·e·s, n’hésitez pas, c’est notre fabuleuse Mouna (notre experte en lectures historiques) qui vous le conseille ! À retrouver chez notre complice Librebook.

Bon à savoir, vous n’arriverez pas à la fin de ce livre sans avoir les yeux brouillés de larmes. Franchement pas la lecture la plus pratique sur la plage du coup… Mais au moins, vous voilà prévenu·es, préparez-vous à accuser le soleil aveuglant ou le sable dans les yeux… 

Dans ce témoignage fictionnel, qui est aussi son premier roman, le Français Thibault Bérard revient sur la belle histoire d’amour qui l’a lié à la mère de ses enfants, malheureusement décédée. C’est donc une histoire de combat – perdu – face à la maladie que nous découvrons dans ce livre, un magnifique récit de résilience et le difficile souvenir d’un deuil que personne ne devrait vivre. 

Lorsque Sarah et Théo, à qui tout sourit dans la vie, surtout leurs magnifiques enfants, apprennent que Sarah est gravement malade, ils refusent de céder au désespoir et décident de se lancer dans une véritable croisade contre la maladie, avec leur amour pour meilleur allié. Entre rire et larmes, vous ne saurez pas s’il s’agit de la plus belle ou de la plus triste histoire d’amour jamais lue. 

Il est juste que les forts soient frappés, à retrouver chez nos incontournables complices de la librairie Flagey.

Avec cette fantaisie biographique signée Nicolas d’Estienne d’Orves (France), vous vous apprêtez à vous envoler à la découverte du destin passionnant de Marthe Richard.

Son nom vous dit vaguement quelque chose ? C’est probablement parce qu’il est associé à la loi de 1946 pour la fermeture des maisons closes en France. C’est en effet dans ce milieu que son émancipation commencera. Elle en affrontera des épreuves avant de réellement prendre son envol, et ce n’est pas juste une façon de parler ! Issue d’un milieu modeste, elle évoluera ensuite dans des milieux principalement masculins, mais saura s’y imposer : tour à tour aviatrice, espionne mais aussi… un peu mythomane, on peut dire que Marthe a eu une vie palpitante et pleine de péripéties, à l’image de ce livre Marthe ou les beaux mensonges.

Dès les premières lignes du livre Les Graciées, on plonge dans le Vardø du début du XVIIe siècle. Dans le quoi, vous dites ? Le Vardø : un petit village de pêcheurs sur une île norvégienne au nord du cercle polaire. Il y fait souvent très froid, rarement clair…  Et la vie y devient encore moins réjouissante quand tous les hommes du village meurent en mer un jour de violente tempête. 

Maren Magnusdatter a vingt ans et avec les autres femmes du village, il lui faut apprendre à survivre et à se débrouiller sans les hommes. La vie s’organise plutôt bien et les femmes réussissent à assurer leur survie pendant 3 ans. Jusqu’à l’arrivée d’Absalom Cornet, un prédicateur écossais chargé de remettre un peu d’ordre dans ce village en perdition, fort de son expérience de chasseur et brûleur de sorcières (un homme charmant, vraiment). Mais Absalom ne débarque pas seul, il entraîne avec lui sa jeune épouse, Ursa, qui ne lui ressemble en rien. Entre Ursa et Maren naît une amitié très profonde (tu la vois venir la tension saphique ?). Ce premier roman de l’autrice norvégienne Kiran Millwood Hargrave est inspiré d’une histoire vraie (ce qui le rend encore plus tragique) et parle, en fait, de liberté

Deux titres à retrouver chez notre complice, la librairie saint-gilloise Les Yeux Gourmands.

Et quand on a envie d’une belle découverte graphique, qu’est-ce qu’on fait ? On court à la Librairie Flagey, bien entendu. Comme toujours, l’équipe a su agréablement nous surprendre !

Victime de son succès et rapidement en rupture de stock à peine arrivé dans les rayons de nos librairies préférées, Je serai le feu était clairement LE titre à glisser dans votre box cadeau à l’occasion des fêtes de fin d’année. 

À l’origine de ce livre, un constat : les poétesses sont encore fortement minoritaires dans les programmes scolaires. Diglee (Maureen Wingrove) décide alors, en 2017, de leur consacrer son défi d’Inktober (défi créatif destiné aux passionné·es d’illustrations qui consiste à publier un dessin à l’encre quotidiennement tout au long du mois d’octobre). Chaque jour, elle illustre un vers écrit par une femme. Au fil de ses recherches, le nombre de poétesses qu’elle découvre la stupéfie… Pourquoi les anthologies sont-elles composées à 80 % d’œuvres hommes alors qu’il y a tant de femmes à mettre en avant ? 

Qu’à cela ne tienne, défi relevé ! 

Cette anthologie de poèmes nous embarque dans l’œuvre d’une cinquantaine de poétesses, connues et méconnues. L’autrice sort ici la poésie de l’élitisme dans lequel elle est encore trop souvent cloîtrée. Elle souhaite non seulement transmettre le matrimoine, mais aussi, voire surtout, démocratiser le style et nous permettre une lecture déculpabilisante : la compréhension du sens profond d’un vers n’est pas le plus important, elle nous invite plutôt à se laisser porter d’univers en univers. Ce livre se savoure, quelques pages par quelques pages pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible !

La seconde proposition de notre box de luxe nous emmène en 1933 à Harlem. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Son nom : Stéphanie St Clair. Signes particuliers : un accent français à couper au couteau et un don pour les chiffres. Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l’aide d’une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers. 

Avec Queenie, Elizabeth Colomba (dessin) et Aurélie Lévy (scénario) mettent en lumière le destin singulier d’une femme cheffe de gang, tour à tour victime et bourreau. Dans ce magnifique roman (bio)graphique en noir et blanc, elles nous offrent une magnifique plongée dans la renaissance de Harlem. Les dessins sont superbement valorisés par une narration créative empruntant parfois les codes du cinéma. Les lectrices et lecteurs que nous sommes ne serons dès lors pas étonné·e·s d’apprendre qu’Hollywood a demandé les droits pour une adaptation. 

Et avec toutes ces lectures, on boit quoi ?

Le Domaine des Prévelières, situé dans le sud du Beaujolais, cultive ses vignes et crée ses vins dans le respect du cahier des charges de l’Agriculture Biologique. À la tête du domaine, Serge Morel cède doucement sa place à ses fils, Quentin et Gaëtan, qui continuent à bénéficier de son expérience. Ils exploitent leurs parcelles sans désherbant ni engrais chimique. Les vins sont vinifiés sans additifs chimiques et en limitant l’ajout de soufre au strict minimum afin qu’ils poursuivent leur évolution en bouteille. Ce 100 % viognier aux notes d’abricot et de pêche possède une intensité aromatique pleine de fruits, tout en conservant une belle fraîcheur. Il sera parfait pour l’apéritif ou pour accompagner un plateau de fromages !  

Vous préféreriez prendre la direction de la vallée du Rhône ?

Le Domaine Constant-Duquesnoy, dans la commune de Vinsobres (ça ne s’invente pas !) date de 2004, mais le vignoble existait déjà depuis plus d’une centaine d’années. Gérard Constant et Denise Duquesnoy ont l’ambition de faire progresser leurs vignes vers une culture biologique et raisonnée. Ce vin blanc aux arômes floraux et de fruits avec une pointe mentholée assemble les cépages grenache, clairette et viognier. La bouche en est équilibrée, avec une attaque fraîche et fruitée suivie d’une finale beurrée. C’est un vin ample et rond qui accompagnera parfaitement les fruits de mer ou la viande blanche. 

Deux propositions à retrouver chez notre complice caviste La Cave de Clémence à Andenne.

Si vous êtes plutôt vin rouge, pas d’inquiétude, vous trouverez également votre bonheur à la Cave de Clémence !

Frédéric Lornet a choisi de s’installer dans la commune de Montigny, au cœur de l’appellation Arbois. Il y a repris, il y a plus de vingt ans, le domaine familial niché dans l’ancienne abbaye de Genne, où les moines cisterciens cultivaient déjà la vigne. L’encépagement y est celui du Jura : chardonnay, trousseau, poulsard et savagnin, pour une production à peu près équivalente de rouge et de blanc, avec des vendanges à 60 % mécaniques. Frédéric Lornet appartient à cette génération de vignerons qui innovent tout en continuant de respecter les traditions. Ce monocépage 100 % poulsard sent bon les fruits rouges et noirs sauvages. Il possède une robe claire, couleur pivoine presque rosée, qui vous donne déjà des indices sur la dégustation de ce vin : il sera léger et rafraîchissant. Ce poulsard est équilibré et gouleyant, tout en fruit et avec des tanins soyeux

Rien qu’en voyant arriver la bouteille, on sait déjà qu’on va passer un bon moment avec le Bob Singlar ! Ce vin rouge presque rose nous rappelle les apéros d’été, et ça, on en avait grand besoin ces derniers mois ! Du Domaine de la Mongestine, perdu au cœur de la Provence verte, sous le Verdon, le Bob Singlar incarne l’originalité du domaine avec une étonnante rencontre de cépages. Les gammes de vins s’y veulent être l’expression d’un terroir unique, certaines en AOP, d’autres en IGP ou Vins de France, afin d’exprimer une variété de cépages autour de vinifications naturelles, sur un squelette de fraîcheur et de fruit, que permet l’altitude du domaine. Petit plus : le domaine propose des vidéos sur YouTube à propos de ses vins, mais aussi des processus de vinification.
Bob Singlar (« sanglier » en provençal) débarque pour animer votre soirée ! À vous cet assemblage de pinot noir, merlot,marselan et roussanne. Attention, le nez n’est pas flatteur de prime abord, comme c’est souvent le cas avec les vins nature, mais ensuite on y reconnaît l’odeur gourmande de sirop grenadine. La bouche est souple et légère, surprenante par sa longueur fruitée sur la fraise, la grenade et le citron.

À la source, un vin rouge de saison que l’on doit à Marcel Richaud du domaine éponyme. Marcel Richaud représente la cinquième génération de ce beau domaine situé à Cairanne. Adepte des vinifications avec le minimum d’intrants, il est très réputé pour la précision de son travail sur les côtes-du-rhône. Pour lui, la base d’un bon vin passe par une attention soutenue de la vie des sols des vignes qui est essentielle pour obtenir des vins vivants. Ce vin bio présente un florilège de cépages des Côtes du Rhône méridionales. Sa vinification en cuve de béton avec une macération relativement courte de 10 jours lui permet de garder une structure tannique tout en légèreté. De cépages grenache, carignan et mourvèdre, ce vin fruité et épicé est un vrai cocktail de fruits rouges et noirs qui accompagnera à merveille vos plats de gibier

Quant à ce vin blanc de Jo Landron, c’est une véritable légende en muscadet… En 1979, Jo Landron s’installe dans la Loire où il reprend et développe l’exploitation paternelle qui date de 1945. En 1987, une véritable prise de conscience : fini les désherbants, on travaille plutôt les sols ! À la clé ? Une certification en Bio en 2002, puis en Biodynamie en 2011. Aujourd’hui, ce sont près de 48 hectares qui sont cultivés par la famille Landron, pour 9 cuvées ; le tout en 100 % melon de Bourgogne ! Il s’agit de l’un des domaines pionniers du mouvement des vins Biodynamiques en France et Grains de Raisins en est une référence immanquable. Un vin gourmand, frais et minéral que nous sommes heureuses de vous proposer ! Des arômes d’agrumes et de fruits blancs qui sentent bon le soleil, une texture souple et riche très agréable qui se termine par une fraîcheur acidulée : un vin parfait pour accompagner les fruits de mer.

Merci à nos complices de Titulus Pictus, bar à vins vivants ixellois, pour ces belles découvertes !

Comme son nom le laisse deviner, le Pompon rouge est un vin… rouge ! Au Mas de la Font Ronde, à Villevieille dans le Gard, les frères Moulin se présentent comme la dixième génération d’agriculteurs dans le même domaine. En plus de la viticulture, ils font des céréales, de l’huile et du maraîchage. Ils aiment leur domaine et les procédés naturels, et ne s’en cachent pas. Ils y ont même réintroduit l’utilisation du cheval de trait. Les cépages aramon, alicante, cinsault et carignan qu’ils chérissent sont les anciens cépages du Languedoc et du Gard.

Derrière l’élégance de son étiquette, ce vin de cépages aramon, syrah et carignan se présente au premier abord comme rustique ; il rappelle les vins d’antan (on lui trouve d’ailleurs un petit nez terreux). Mais une fois dans le verre, sa présence est surprenante : fruité comme un bonbon, il est gourmand et gouleyant. En bouche, après une attaque fraîche, se développent des notes prononcées de réglisse et de fruits rouges avec une finale de violette. Un vin de soif nature comme on les aime !

Une bouteille à retrouver chez nos complices de Cave Coop (Ixelles).

Que serait un réveillon sans bulles ? Vous aussi, vous avez trinqué avec ce délicieux vin effervescent lors des fêtes de fin d’année ? Dans le Domaine des Aubuisières, à Vouvray, Bernard Fouquet sélectionne les fruits avec soin pour créer des boissons sophistiquées et délicieuses. L’ensemble du vignoble est conduit en enherbement permanent (semis de gazon) et les traitements y sont effectués selon la méthode de lutte raisonnée.

Les bulles fines et délicates que renferme votre bouteille ont été travaillées selon la méthode traditionnelle. Ce vin effervescent minéral et ample 100 % chenin blanc peut être bu maintenant ou (si vous arrivez à faire ce qu’on ne parvenons jamais à faire) le laisser vieillir entre 2 et 5 ans pour enrichir encore votre expérience de dégustation. 

Merci à nos complices de la Maison des Vins (Watermael-Boitsfort) pour la super découverte !

Pour les plus jeunes d’entre vous… ou pour celles et ceux qui ne boivent pas de vin, nous proposions de remplacer notre traditionnelle bouteille par deux délicieuses limonades.

Mais pas question pour autant de vous faire boire n’importe quoi…

À la place de la bouteille de vin, nous avons glissé deux délicieux brevages de l’Atelier Cuarenta : des limonades naturelles produites à Bruxelles. Ici, pas de colorants, de E338, de E150d indéchiffrables… Uniquement de l’eau gazeuse, du citron, un soupçon de sucre de canne pour l’équilibre et soit du gingembre soit du basilic selon votre préférence ! Le tout dans une bouteille funky, à déguster sans modération !

L’accord blanc pour celles et ceux qui veulent préserver la beauté associait Soixante-neuf tiroirs (de l’auteur serbe Goran Petrović) aux vins Gioia et Byebyebye* et a été composé grâce aux précieux conseils de la librairie Les Yeux Gourmands et du caviste Cave Coop. 

Le cépage fiano minutolo qui compose le vin, les rares exemplaires de Ma Fondation, l’étrange manuscrit dont il est question dans ce livre… Voici deux choses qui auraient pu disparaître si elles n’avaient été sauvées par des amoureux du beau. 

Adam d’abord, le premier narrateur de votre livre : Adam est correcteur intérimaire et est engagé par d’obscurs clients pour remanier un vieux livre mystérieux. Mais au fil de ses rencontres et de ses découvertes dans le décor somptueux du livre, il remet en question la légitimité de sa mission. Plongez (littéralement) avec lui dans les soixante-neuf chapitres qui composent ce livre de l’auteur serbe Goran Petrović… (Tiens ! Comme les soixante-neuf tiroirs d’un certain secrétaire ancien qui, s’ils étaient ouverts dans l’ordre voulu, laisseraient place à un espace sans fin…).

Les vignerons et producteurs des régions de Mottola (pour Byebyebye) et de Gargano (pour Gioia) en Italie, ensuite. Grâce à un travail acharné, ils ont sauvé de l’extinction les vignes de minutolo. Et le vin, que ce soit le Byebyebye, produit par la famille d’Onghia à la cantina Petracavallo (IGP Puglia) ou Gioia (la joie), produit par Valentina Passalacqua, une vigneronne italienne qui a fondé le vignoble « Peaceful living » (IGP Puglia), en contient un échantillon des plus purs, ancré dans son territoire et dans son terroir d’origine. 

Intéréssé·e par cet accord ? Il nous reste quelques exemplaires en stock, contactez-nous : enlivrezvouslabox@gmail.com

* Une fois n’est pas coutume, l’accord mots-vin blanc de cette édition a été composé avec deux vins différents (victimes de leur succès, aucun des deux n’était plus présent en quantité suffisante chez notre caviste pour honorer vos commandes) : Gioia et Byebyebye. Mais ça marchait très bien étant donné que les deux sont délicieux et que ce que nous recherchions, c’était le cépage rare « minutolo » !

L’accord mots-vin rouge… sombre (très sombre !) associait le roman Ténèbre de Paul Kawczak avec le vin Obscurité.

Avec ce roman, vous plongez dans un pan très sombre de l’Histoire : la colonisation de l’Afrique par l’Europe et vous suivez Pierre Claes, un jeune géomètre belge mandaté pour dessiner la carte du « progrès ». Au fil du fleuve Congo, sa pensée sur la colonisation s’aiguise, ses idées deviennent tranchées et tranchantes. Découpe dans les terres, découpe dans les chairs… Ténèbre est un récit de mutilation. On y croise des personnages historiques plus ou moins appréciables : Léopold II, Stanley, Verlaine ou encore Baudelaire, qui ancrent le récit dans la réalité. Tandis que d’autres personnages, comme Xi Xiao, le maître tatoueur devin au passé de bourreau, confèrent au livre une dimension magique qui le rend captivant.

Une lecture à accompagner d’un verre de ce vin à la robe rouge profond. L’Obscurité (des Producteurs Réunis de Cébazan) est un vin tout droit venu du Pays d’Hérault (IGP), dans les vallées éloignées de la région du Languedoc. Il est fait de fruits cueillis sur des vignes de plus de 50 ans (en agriculture raisonnée) quand le soleil laisse sa place à l’obscurité… Arômes de fruits rouges et noirs mûrs s’y mêlent pour un plaisir de dégustation intense, heureusement plus doux que votre lecture. 

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